Au cours d’une hospitalisation, il n’est pas rare que les patients soient touchés par l’une des infections nosocomiales connues, c’est-à-dire les maladies contractées à l’hôpital. Quelle est l’origine de ces infections ? Ce phénomène est-il fréquent ? Explications.
Les infections nosocomiales les plus répandues
L’infection nosocomiale la plus connue et la plus répandue dans les hôpitaux est la cystite, ou infection urinaire. Aisément soignable, elle se traite à l’aide d’antibiotiques. La pneumonie représente 16,7% des maladies nosocomiales. Viennent ensuite toutes les infections contractées au sein du bloc opératoire, puis les septicémies et les bactéries.
Les septicémies, ainsi que les infections pulmonaires sont les maladies les plus graves. En effet, elles peuvent entraîner la mort des patients, si elles ne sont pas détectées à temps.
Il est toutefois nécessaire de préciser que ce sont les patients qui sont porteurs de la bactérie, et les transmettent au personnel soignant. Celle-ci infecte alors les équipements médicaux. Mais alors, quels sont les principaux agents infectieux des maladies nosocomiales ?
L’origine des infections nosocomiales
Dans un quart des cas d’infections nosocomiales, c’est l’Escherichia Coli qui est en cause. Viennent ensuite le staphylococcus aureus, puis le Pseudomonas aeruginosa. Contrairement aux précédentes bactéries que l’on retrouve dans le corps humain, cette dernière affectionne les environnements humides et se développe principalement aux niveaux des arrivées d’eau.
Les maladies nosocomiales sont-elles fréquentes ?
On estime que chaque année, 5% des patients (soit un patient sur 5) sont touchés par une maladie nosocomiale. Celles-ci entraînent environ 4000 décès par année. Les hospitalisations longues génèrent le plus de risques. Ces maladies sont également présentes en majorité dans le secteur de réanimation des hôpitaux.