Le cannabis, considérée comme une drogue douce, n’est pas pour autant dénué d’effets secondaires. En effet, une consommation régulière peut entraîner des conséquences plus ou moins graves, aussi bien sur le corps que sur le cerveau. Nous allons nous y intéresser ici.

Le risque de dépendance est bien réel

Contrairement à ce que l’on pouvait penser il y a encore quelques années, le cannabis est bel et bien à l’origine d’une dépendance. C’est en tout cas ce qui a été mis en lumière, par le National Institute on Drug Abuse. Cette dépendance serait plus importante, chez les fumeurs quotidiens de marijuana.

Les impacts neurologiques de la consommation de cannabis

Le cannabis, lorsqu’il est consommé régulièrement et en relativement grande quantité, engendre un trouble du développement de la région cérébrale aux commandes de la conscience de soi. Mais ce n’est pas tout : en effet, l’usage fréquent de cette drogue entraîne également une perturbation de la connectivité neuronale, engendrant un QI limité, ainsi que des troubles de la concentration.

L’anxiété et la dépression : de réels dangers ?

Si ce point reste encore à démontrer, on constate néanmoins l’apparition de symptômes psychiatriques graves, notamment chez les jeunes individus prédisposés et vulnérables. La paranoïa peut également être entraînée par une consommation importante de cannabis.

Des conséquences sur le système respiratoire et cardiovasculaire

Les risques de contracter un cancer du poumon avec la marijuana sont plus faibles qu’avec le tabac. Néanmoins, les fumeurs peuvent être sujets à des infections respiratoires répétées. D’autre part, on suppose l’existence d’une corrélation, entre usage de cannabis et risque d’accidents vasculaires cérébraux et infarctus. Toutefois, ces mécanismes ne sont pas encore bien compris à l’heure actuelle.